4 octobre 2010
Edvard
Edvard
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La couleur est vivante
Pour qui sait écouter
Madone raconte nous
L’artiste et son contraire
Névrosé, on le dit
A l’unisson du monde
Un cri déchire la nuit
Les queues de siècle
Enfantent
Le malheur annoncé
D’une nécrose proche
L’angoisse est une lèpre
La femme fuit, païenne
Près du lit, s’éteignait
Cet enfant qui le hante
Remugle visionnaire
Un nu pleurant
La cruauté des hommes
Une onde picturale
Ravie les solitaires
Jeunes filles sur le pont
Partagez avec lui
Son air empoisonné
Et entonnez tout bas
Mignonnes
Sa morne mélopée
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